Changements à l’ADMR du Mondarrain
Vendredi dernier s’est tenue l’assemblée générale de l’association d’aide à domicile ADMR Mondarrain. Un moment émouvant puisqu’il a marqué la passation de présidence et un changement de bureau, Dany Bengoechea, Monique Royau et Nicole Larroque quittant leur mission sociale après de très longues années de loyaux services.
Raymond Trémoulet, président de la fédération Pyrénées-Atlantiques, n’a pas manqué de saluer le travail accompli et a souligné la belle complicité de ce « trio de choc ». Henri Llanes, directeur de la fédération des ADMR, et le maire, Jean-Marie Iputcha, accompagné de ses adjoints, Éric Lavigne et Sylvie Guilçou, n’ont pas tari d’éloges à leur égard. Pour les remercier, le premier magistrat leur a remis une enveloppe de la part des municipalités de Louhossoa, Souraïde, Itxassou, Ainhoa et Espelette. M. Hiriart, président Côte basque de la Fédération des médaillés de la jeunesse et sports et de l’engagement associatif, les a également couverts de fleurs, au sens propre comme au figuré. Et d’ajouter : « Nous félicitons aussi la commune d’Espelette, son maire et le Conseil municipal pour leur participation auprès des associations. »
Grâce aux bénévoles
Raymond Trémoulet a ensuite dressé un rapport moral positif. La trésorière, Monique Royau, a présenté les chiffres 2017 et le rapport d’activité. Le service prestataire est en hausse de 20,48 %, mais le service mandataire est en baisse. Le portage de repas est en augmentation de 10 %, avec 11 202 repas en 2017 contre 10 170 en 2016. Le compte de résultat de l’aide à domicile est de 233 946 euros en charges d’exploitation pour 234 162 euros en produits. L’ADMR Mondarrain peut ainsi entrevoir l’avenir sereinement, le travail ne manquera pas.
Par ailleurs, le réseau ADMR s’étend et travaille étroitement avec les services hospitaliers et les infirmiers afin d’optimiser la suite des soins et le retour au domicile. Soutenue par le Département, notamment dans le cadre de la mise en place du contrat pluriannuel d’objectif et de moyens pour une durée de cinq ans, l’ADMR bénéficie d’aides, mais sa force réside aussi dans son maillage de bénévoles. Le prochain bureau aura donc du pain sur la planche.